Transformer sa vie grâce à l’autocompassion
Programme MSC : Mindful Self Compassion
La compassion est un très bon outil pour faire mûrir nos capacités au bonheur et nous conduire à ce que j'appelle un "bonheur lucide " ou "mature".
CHRISTOPHE ANDRÉ
Vous souffrez d’un critique intérieur très présent ?
Vous avez de la difficulté à gérer vos émotions ?
Vous désirez renforcer votre confiance en vous ?
Devenez votre meilleur ami, votre meilleure ressource.
Un programme MSC démarre peut être tout bientôt, alors planifier rapidement votre rendez-vous de 15' gratuit par téléphone afin que nous puissions faire connaissance et voir si ce programme serait adapté à vos besoins.
L’objectif du programme MSC
Mindful Self Compassion / L’autocompassion en pleine conscience
Apprendre à devenir sa meilleure ressource à booster votre confiance en vous par l’autocompassion.
Dans cette vie où le stress, l'anxiété, la honte, les ruminations et l’amour de soi sont mis à rudes épreuves, il est essentiel de développer notre résilience émotionnelle par la bienveillance à soi, le lien à notre humanité commune et la pleine conscience.
Ce programme vous permet de prendre soin de sa critique intérieure, traverser les émotions difficiles et les épreuves de la vie de manière plus sereine en intégrant des processus de régulation. Par la pleine conscience, vous augmenterez votre résilience psycho-émotionnelle face aux problèmes du quotidien et améliorerez vos relations aux autres.
Kristin Neff, PhD et Christopher Germer, PhD, respectivement chercheuse dans le domaine de la compassion et psychologue clinicien, ont conçu le programme Mindful Self-Compassion (MSC). Aujourd’hui, il est donné à travers le monde entier et son développement est réalisé par le Center for Mindful Self-Compassion et l’École de Médecine de l'Université de Californie San Diego.
Frédéric Lopez parle du programme MSC dans le Mag Santé de France5 (févr.2022)
Les bénéfices démontrés
✸ Diminue la critique intérieure et la peur de l'échec
✸ Diminue la réactivité émotionnelle et l'hypersensibilité
✸ Diminue la tendance à l'agressivité verbale et la colère
✸ Diminue les risques psycho-sociaux (ex : anxiété et dépression)
✸ Diminue la fatigue et la détresse empathique dans les relations d'aide
✸ Augmente la capacité à gérer ses émotions
✸ Augmente la capacité à faire face aux défis de la vie, à gérer l'insécurité sociale
✸ Augmente la confiance en soi et renforce la capacité à savourer la vie
✸ Augmente la capacité à gérer les relations difficiles
✸ Augmente la qualité des relations sociales
Êtes-vous résilient ?
Bienveillant envers vous-même ?
Avec de la compassion lors de
moments difficiles ?
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Ils ont participé au programme MSC
Vos instructeurs Monique & Christophe vont vous accompagner sur ce programme
Nos réponses à vos questions ?
Réponses données par la chercheuse Kristin Neff et le dr. Christopher Germer, créateurs du programme MSC.
Mindful Self-Compassion. Littéralement, l'autocompassion consciente. Selon vous, pourquoi celle-ci nous fait-elle défaut ?
Kristin Neff : Parce que nous ne sommes pas gentils envers nous-mêmes et nous ne nous soutenons pas. Nous sommes bien plus soucieux des autres. Chaque fois que nous sommes méchants envers nous, notre voix intérieure nous tire un peu plus vers le bas. Et nous minons ainsi notre propre capacité à devenir heureux. Pourtant réagir avec clémence face à l'échec est à la portée de tous.
Imaginons qu'une amie vous appelle en pleurs parce que son partenaire vient de la quitter. Lui diriez-vous : "Écoute, soyons honnêtes, tu es vieille et ennuyeuse, tu fais pitié, et tu es barbante. Je ne comprends même pas que tu continues à essayer, car tu n'as vraisemblablement aucune chance de rencontrer quelqu'un qui t'aime vraiment. Tu ne le mérites pas." Vous ne diriez bien sûr jamais cela à un être cher!
Mais c'est le genre de conversation que l'on a typiquement avec soi-même en pareille situation. Au moins deux tiers des gens le font, et ce pourcentage est encore plus élevé chez les femmes. Tout le monde a besoin d'autocompassion pour affronter sa propre douleur, quelle soit plus ou moins grande. Heureusement, cela s'apprend.
Pourtant de nombreuses personnes pensent que l'autocompassion signifie surtout s'apitoyer sur son propre sort au risque de sombrer dans la passivité et la paresse.
Chris Germer : Ce sont des préjugés. L'autocompassion est au contraire un antidote contre l'auto apitoiement. Quelqu'un qui s'apitoie sur son sort ne cesse de dire "pauvre de moi", mais quelqu'un qui exprime de l'autocompassion est nettement moins égocentrique : il ressent cette communion, le fait que tout le monde lutte, que nous faisons tous des erreurs. A l'inverse "j'ai échoué" qui s'apitoie est fortement axé sur le "JE".
L'autocompassion aide également à moins ruminer et à prendre du recul comme si vous vous regardiez de l'extérieur. Vous pouvez ainsi observer la situation de façon plus objective. Vous prenez votre souffrance de manière moins personnelle, vous ne dites pas "je souffre et je suis seul" mais bien "Oui, il y a de la souffrance, je ne l'ai pas demandée, mais elle est là". L'autocompassion n'est pas non plus égoïste, elle nous rend au contraire plus attentif aux autres, plus serviable.
Kristin Neff : Avec la compassion, vous vous centrez sur votre santé à long terme, et non pas sur la satisfaction de besoins immédiats. A l'image d'une mère compatissante qui ne laisse pas son enfant manger des bonbons à longueur de journée, mais qui lui donne des fruits et des légumes.
On pense souvent que l’on n’atteindra pas ses objectifs si l'on n'est pas assez critique envers soi-même.
Kristin Neff : L'autocritique mine la confiance en soi et favorise la peur de l'échec. L'autocompassion est au contraire une source fiable de force intérieure, qui nous pousse à vouloir toujours atteindre les mêmes objectifs. Non pas parce que nous nous considérerions comme inférieurs si nous ne les atteignions pas, mais parce que nous nous soucions de nous-mêmes. La barre est donc placée tout aussi haute, mais vous ne vous enfoncez pas à la moindre erreur, et donc vous avez moins peur d'échouer.
Et c'est bon pour l'estime de soi ?
Kristin Neff : En réalité, l'estime de soi repose sur l'idée d'évaluation et ce n'est pas ce que l'on souhaite. Dans le cas de l'amour-propre une sorte de juge positif décide si "je suis une personne digne" ou pas. Cela va souvent de pair avec le perfectionnisme et l'idée que l'on ne fait rien assez bien. L'autocompassion ne consiste pas à se juger digne ou non. Il s'agit simplement d'une méthode pour être bienveillant avec soi-même et se soutenir. Vous reconnaissez que tout le monde, y compris vous, est imparfait. Vous pouvez donc toujours avoir de l’auto-compassion, mais l'estime de soi dépend de la réussite, c'est à dire de votre jugement ou celui d'un tiers.
Chris Germer : D'aucuns disent que la compassion ne leur suffit pas, mais le célèbre psychologue Karl Rogers a très bien résumé ce curieux paradoxe: "Plus je m'accepte tel que je suis, plus je suis en mesure de changer."
L'objectif est donc de changer ?
Kristin Neff : OUI, il existe un côté yin et un côté yang à l'autocompassion. Le côté yin concerne d'avantage l'acceptation et l'apaisement. Le côté yang porte, lui, sur l'action que nous devons entreprendre. Prenez un enfant qui échoue à l'école. Vous serez un parent compatissant si vous lui dites : "Ce n'est pas grave d'échouer mon chéri. Continue, et même si tu échoues encore, je t'aimerais quand même". Un parent compatissant éprouve pour son enfant un amour inconditionnel, mais il veut également que l'enfant fasse de son mieux, parce qu'il souhaite avant tout que celui-ci soit heureux et cherche donc par tous les moyens possibles de l'aider à y parvenir.
Il y a trois concept clés !
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Grâce à la pleine conscience on se centre précisément sur la souffrance et on prend acte de sa présence. C'est la base de l'autocompassion. On admet que la vie n'est pas parfaite au lieu de s'énerver contre la vie et préparer sa vengeance.
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Le deuxième concept clé est la "gentillesse envers soi-même". Il s'agit de prendre autant soin de soi que des autres. On apprend ainsi à ne pas se flageller lorsque l'on échoue, mais à s'offrir de la chaleur et une acceptation inconditionnelle.
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Le troisième concept clé est "l'humanité partagée", à savoir le sentiment d'être connecté à tout le monde ; être conscient du fait qu'il arrive à tout le monde d'échouer et que, nous souffrons tous. Non seulement nous souffrons tous, mais nous nous sentons également isolés et seuls. En nous rappelant que la douleur fait partie intégrante de la vie / de l'humanité, nous la transformons en un moment de communion avec les autres.